La poupée de porcelaine

Malo part avec ses parents à Edimbourg, pour les vacances de la Toussaint. Son père, avocat d’affaires, veut y participer au Congrès des porteurs de cravates. Cela n’enchante pas sa mère qui ne rêve que magasins et bonnes affaires, ni Malo tout imprégné encore des aventures vécues à la recherche de Lili, la petite marchande de rêves. Le château où se tient le congrès abrite aussi une réunion de magie animée par l’étonnant Septimus qui s’exprime en langage vermot, langage braoufé (créé) qui peut moutiner (surprendre). Que faire pendant ce temps-là ? Pour lui faire plaisir, sa mère lui propose de le laisser deux heures à la fête foraine. Devant le palais des glaces, Malo est attiré par deux « nains rond », Sourdaud et Duredoreille qui se disputent une poupée en porcelaine.
L’action peut commencer, Malo va suivre leur piste jusqu’au royaume des ombres, à Darkhouse. Là, Sir Luke, un spectre, possède un musée des Horreurs où il donne en spectacle les jouets animés les plus laids. Sir Luke imagine que Malo et Louison, la poupée de porcelaine, formeront l’attraction majeure. Comment déjouer ce noir dessein ? Sur qui compter ? Malo retrouve Lili, le chat chambellan et le professeur Septimus. Chacun contribue à faire progresser l’histoire jusqu’à la sortie du palais des glaces où Malo retrouve sa mère. Le roman est inscrit dans un double parcours : du palais des glaces à Dark House, une « descente aux enfers » et de Dark House au palais des glaces, retour vers la lumière, renaissance.

Dans cet univers conventionnel du fantastique enfantin, bien structuré, où les références multiples à Alice au pays des Merveilles amusent ou agacent, les jeunes lecteurs pourront prendre plaisir à avoir peur avec Malo. Ils s’amuseront du fantasque et sympathique Septimus, pourront se moquer des parents. Après la petite marchande de rêves et la poupée de porcelaine, les lecteurs attendent déjà, le prochain épisode des aventures de Malo.