François Morel (à l'écriture) et Martin Jarrie (aux pinceaux) brossent 15 portraits d'hommes et de femmes issus de la banlieue parisienne. Kader, Elsa, Christine, Mathilde, Bernard, Maurice et les autres ont accepté de jouer le jeu en posant fièrement à côté de leur objet fétiche. François Morel s'inspire d'une paire de palmes, d'une coupe, d'un sécateur ou d'un cochon en porcelaine pour tisser des souvenirs, élaborer des rêves ou exprimer des coups de gueule. Le résultat est émouvant et très touchant, et donne envie d'aller à la rencontre de ces personnes (nos alter ego) que l'on rcoise tous les jours au détour d'une rue sans les remarquer...

Cet ouvrage, qui ne s'adresse pas particulièrement aux enfants, est le fruit d'un travail de commande visant à mettre en scène une ville et ses habitants.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

En 2012, Martin Jarrie fut accueilli en banlieue parisienne pour faire un travail sur une ville et ses habitants. L’idée des portraits s’imposa. Il rencontra quinze personnes et demanda à chacune de choisir un objet qui lui était cher. Puis il envoya ces portraits, visages et objets, à François Morel. Les règles du jeu avaient été fixées : chacun savait qu’auteur et peintre auraient la liberté de tout réinventer.
Décider de donner la même importance à ces objets banals qu’aux visages de leur propriétaire, c’était déjà une manière de raconter une vie. Une manière qui est aussi celle de François Morel, dont on connaît le talent pour dire la beauté du quotidien et la grandeur de nos « vies minuscules ».

Lire moins