L'amour, le Japon, les sushis et moi

Passionnée par la culture nippone, la mère de Lucrèce (15 ans) convainc ses deux enfants de partir vivre une année à Nagoya (troisième ville du Japon). Si l'adolescente parle couramment japonais, ce n'est pas le cas de son petit frère de six ans qui voue une passion pour les êtres invisibles. L'enthousiasme de la maman est contagieux et parvient à faire passer les accommodements nécessaires à cette autre culture. Inscrite dans un lycée, Lucrèce intègre un club d'amateurs de sushis. En côtoyant ces drôles de membres, la jeune fille découvre un autre monde, une autre façon d'être et de s'exprimer. Pour faire revivre son club (mort depuis des années), la jeune fille propose à ses camarades d'aller déguster des sushis dans le restaurant le plus coté de Tokyo.

A travers ce récit, on s'immerge avec plaisir dans la vie quotidienne du Japon avec ses rites, ses coutumes et sa culture. Si ce point de vue-là est intéressant, j'ai été nettement moins emballée par l'intrigue dénuée de rythme, de suspense et de rebondissements. Quant à l'héroïne, elle passe son temps à essayer de sauver (malgré eux) ses camarades du club des sushis. Pas de surprises non plus du côté du dénouement qui est cousu de fil blanc. Dommage.