Du conte, ce texte n'a que la formulette d'ouverture : « Il était une fois un magicien… ». Car, avant de découvrir son histoire, il s'agit de le nommer adéquatement, ce magicien, selon l'accessoire dont il est affublé. Possède t-il une flûte ? Le voilà musicien ! Possède-t-il un casque ? Le voilà pilote ! Un perroquet ? Le voilà pirate ! Sur la page de gauche, l'illustration, sur celle de droite, le texte. Un nouvel accessoire est produit à chaque nouvelle page : une ceinture noire, un masque de plongée, un skate-board, etc. Image et texte sont imprimés à l'encre bleue, les accessoires et les noms adéquats en couleur.

Pour ce livre, la réussite graphique est indéniable mais l'appropriation de son contenu est délicate. « Et si on lui avait mis..., on l'aurait appelé... » : les lecteurs fragiles ne seront-ils pas rebutés par l'emploi du conditionnel dans cette formule ? Nous suggérons de les accompagner en s'appuyant sur l'usage des couleurs et sur la structure répétitive du texte.

Paru dans la bibliographie La lecture, c’est trop dur ! Suggestions pour jeunes lecteurs en panne 2016 de l’ISJM.

Présentation par l'éditeur

Il était une fois un magicien dont on ne connaissait pas le nom. On disait juste que c’était le magicien, parce qu’il portait un chapeau pointu. Si, en plus, il avait eu une flûte, on l’aurait appelé le magicien musicien, sans même savoir s’il en jouait bien. Et si en plus il avait eu un casque à la main, l’aurait-on appelé le magicien musicien pilote, sans même l’avoir entendu garer sa moto ?
Un album ludique et graphique construit sur un jeu d’accumulation jusqu’à ce qu’à force d’amonceler les préjugés, l’ensemble tangue, puis s’écroule. Ne reste que la simple réalité, comme un pied de nez !

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