Le meilleur des pères

Le père de Constance est alcoolique, violent physiquement envers elle et sa mère. Le secret est soigneusement entretenu, mais la narratrice Constance devenue lycéenne en souffre de plus en plus. Complètement par hasard, elle fait un court retour dans le passé et rencontre ses parents, alors lycéens des années 1980.

Elle tente un « suicide temporel » pour empêcher la relation de ses parents et sa future naissance. Cela ne fonctionnera pas… mais, revenue au présent, elle osera aller dénoncer son père auprès d’une professeure, ce qui enclenchera une machine administrative salutaire pour elle et sa mère.

Excessivement court, plongeant immédiatement dans l’action, le roman ne s’embarrasse pas du « pourquoi ». Ou plutôt, il le balaye durant l’épisode de Constance dans le passé. En situation de maltraitance, il est vain de comprendre, il faut agir pour sauver sa vie… Un petit rien très marquant.