S’appeler Dagobert quand on est roi est une malédiction, une fatalité narquoise. C’est ainsi. Et cela met dans une grande colère le petit roi, surnommé Dagobert en raison de sa maladresse extrême. Être roi et maladroit manque de noblesse. Comment surmonter cette difficulté ? Anne-Gaëlle Balpe a recours à toute la magie du conte pour résoudre son problème.

Les chevaliers qui partent en quête, les longs voyages, l’enchanteur Berlin (il est enrhumé), le petit roi n’épargne rien pour atteindre le but. Hélas, hélas, l’enchanteur est défaillant et il est rapidement et méchamment renvoyé à ses grimoires.

Là où la magie du conte ne suffit pas, l’humour fait des merveilles et le récit n’en manque pas. Il est comique ce petit prince colérique, trop petit dans son grand palais. Comique aussi, le poussif Berlin, caricature d’enchanteur. Alors puisque les philtres sont impuissants, il reste la science. Elle se manifeste sous la forme d’un petit monsieur à valise. Il ne paie pas de mine et pourtant, c’est lui qui va trouver la solution !

Légèreté de l’écriture comme de l’illustration composent un petit album bien réjouissant qui combine les codes des contes et leur détournement. Toute l’habileté malicieuse d’un duo d'auteure et illustratrice expertes !

Danielle Bertrand

Présentation par l'éditeur

C’est l’histoire d’un roi maladroit, qui renverse ou casse tout ce qu’il touche ! Le roi ne veut plus être maladroit, il fait donc appel Berlin, l’enchanteur qui est toujours enrhumé. Berlin lui prépare une potion magique à base d’orties, limaces séchées, plumes de canari, poudre d’araignées et d’or... Très mauvaise au goût et sans effet ! Fou de rage, le roi chasse Berlin hors du château. C’est alors qu’un petit monsieur se présente au roi. Calmement, sans un mot, le petit monsieur sort de sa valise de drôles de petits ronds en verre attachés par une tige de métal et les pose sur le nez du roi...

Un texte qui joue avec les codes du conte de fée autour d’une thématique moderne.

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