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Date de publication
Age-cible

Le son du silence

Sélection des rédacteurs
Album
à partir de 6 ans
: 9782355582134
16.50
euros

L'avis de Ricochet

Sur le papier mat, les ombres et la lumière jouent à chamarrer les couleurs de Julia Kuo dans cette fable initiatique imaginée par Katrina Goldsaito.

À Tokyo, saturée par les onomatopées du vacarme citadin, Yoshio distingue le son inhabituel d’un koto, instrument à cordes traditionnel. Abritée sous le porche d’un temple, la vieille musicienne semble émerger d’un monde parallèle. Car pendant qu’elle joue, elle écoute aussi le silence. La note Ma est sa préférée. Yoshio, étourdi et charmé par le brouhaha de la ville sous la pluie, va dès lors chercher lui aussi à entendre le son du silence. Julia Kuo suit Katrina Goldsaito et entraîne elle-même le lecteur avec l’enfant. Il parcourra les lieux familiers de son univers, s’aventurant dans la bambouseraie frissonnante, guettant les sons, les associant, les distinguant, de l’école à la chambre, de la bambouseraie au bain, que le lecteur découvre grâce à lui.

Julia Kuo magnifie le texte de Katrina Goldsaito en dessinant à la manière de Hayao Miyazaki, jouant sur les perspectives, les profondeurs, toutes les lignes géométriques qui permettent d’imager le son, sa résonnance. Des décors parcellaires, jamais complètement montrés, comme vus à travers le regard de l’enfant, ou le regard du lecteur. Et peu à peu, en s’immergeant ainsi dans la lecture et la contemplation, l’enfant comme Yoshio, va accéder au silence. Comme sur le blanc de la page de couverture, perdu dans la foule bruissante, il prend sa place. Un moment de lecture suspendu.

Présentation par l'éditeur

Trois, deux, un... Yoshio s'élance dans les rues de Tokyo. Tout autour de lui, les bruits tourbillonnent : celui des flaques d’eau quand il saute dedans, des gouttes de pluie qui crépitent sur son parapluie, le son de son rire qui le fait rire plus fort encore. Quel est ce son étrange ? C'est celui du koto qu’une musicienne accorde. Mais pour elle, ce qu’il y a de plus beau, c’est le ma, le son du

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