Le stoppeur

J’ai un avis partagé sur ce livre car je n’ai pas aimé l’histoire. Par contre, je trouve que c’est très intéressant de voir la guerre et l’absence de père à travers les yeux d’un enfant et aussi par ceux d’Asia, un personnage principal. Nous avons donc deux points de vue différents sur la guerre et la justice. L’illustration de couverture est très triste. Les titres des chapitres ne figurent que dans le sommaire. Le résumé sur la quatrième de couverture ne dit pas tout : par exemple que Javier ne sait pas que c’est la guerre. Cette histoire pourrait se passer en Afrique.

J’ai aimé ce livre moyennement car j’ai préféré « Un scénario béton » du même auteur. Ce qui m’a plu, c’est la construction des chapitres après la rencontre entre Javier et Asia : ils parlent à tour de rôle. Mais je suis déçu car il n’y a pas de fin et je pense qu’il faut une suite : est-ce que le père de Javier est mort ? Est-ce que la sœur de Javier est revenue ? Est-ce que Javier va proposer à Asia de rester chez lui ?

Javier habitait la capitale avec sa mère et sa sœur. Il part rejoindre son père qui est « stoppeur ». Il règle les problèmes de certains villages de cette région très violente. Javier et son père ne se parlent quasiment pas. Un jour, le stoppeur abat un homme qui, selon les villageois, était un voleur et prend en charge la fille de cet homme, Asia. Javier et Asia décident de s’enfuir mais en sortant ce qu’ils voient n’est autre qu’un désert sans fin. Alors ils décident d’aller à l’arrêt de bus qui les mènera à une ville plus sûre pour retourner à la capitale par train puis par avion. Asia n’aime pas trop Javier, mais elle l’aide et il se demande pourquoi. Vont-ils réussir ?
<br>J’aime ce roman d’aventure qui parle de choses qui pourraient réellement arriver. Cependant on attendant une suite… C’est un récit linéaire dont j’ai apprécié l’écriture : dans certains passages Asia pense et dans d’autres c’est Javier.