Le Voleur de foudre

Percy – en fait Persée – est un adolescent hyper-actif, en échec scolaire. Il découvre qu’il est un demi-dieu, fils d’une humaine et de Poséidon, dieu de la mer. Sa mère a le temps de le conduire pour les vacances dans une colonie de « sang-mêlés » avant de disparaître dans un combat avec un minotaure. Percy s’adapte à une nouvelle vie d’entraînements au combat contre les forces maléfiques. Il se voit bientôt chargé de récupérer l’éclair de Zeus, du vol duquel Poséidon est injustement accusé. Entouré de son ami le satyre Grover et d’une fille d’Athéna, il récupère au péril de sa vie l’attribut du roi des dieux, et retrouve par la même occasion sa mère. Il se promet de revenir à la colonie l’été prochain.
Quel scoop ! La mythologie grecque n’en est pas une, et elle a traversé les siècles. Tous ses personnages ont su s’adapter aux conditions modernes de vie. Ainsi, les centaures utilisent des fauteuils roulants, les satyres (des chèvres) grignotent les cannettes de soda, et Dionysos, Monsieur D., porte chemise hawaïenne. Si les mythes vivants se sont faits discrets, leurs frasques amoureuses sèment encore des demi-dieux un peu partout… Le narrateur Percy rentre littéralement dans ses cours de latin pour découvrir les rivalités et les petites mesquineries de ces dieux païens aux faiblesses tellement humaines. Des scènes sont hilarantes : Arès en biker impressionnant, Poséidon et Zeus frères querelleurs… Complètement incroyable, l’histoire de Rick Riordan fonctionne, respectant scrupuleusement les données reconnues de la mythologie grecque. La langue est correcte, sans plus. Le Voleur de foudre constitue une agréable et inventive variation dans la veine du roman fantastique.