Partager

Partager? Facile à dire! Même les adultes ont du mal : partager leur travail, leur savoir, leurs richesses, leur pays... Alors il n'est jamais trop tôt pour apprendre à passer du « moi » au « nous n, qui rend la vie tellement plus savoureuse!


La fourmi n'est pas prêteuse, dit la fable. Vraiment? Par un amusant contre-pied, Veronica Salinas en fait justement le personnage par qui le partage devient possible...


Après Partir, elle propose en effet une nouvelle aventure de Canard, qui veut cette fois se garder son pique-nique pour lui tout seul. Rien à partager avec personne, même pas ses amis. Tout est trop bon, et il a si faim...


Une petite chronique de la vie ordinaire, où le réflexe égoïste l'emporte sur tout le reste. Le peuple des fourmis montrera au petit Canard le chemin de la générosité, qui donne le sourire et fait étinceler le ciel. Ce texte simple, proche de situations vécues par le jeune enfant autour de la difficulté de partager ses affaires, fera surgir le bonheur de faire autrement.


En extrapolant, l'album ouvre aussi à la nécessité de partager plus largement avec tous ceux qui, sur la planète, sont privés de nourriture, de toit, de paix...


Une thématique hélas au cœur de l'actualité ces temps-ci, avec les demandes d'asile des réfugiés qui fuient leur pays en guerre...