Passeur d'âmes

L'avis de Ricochet

A travers ce recueil de nouvelles particulièrement touchant, Golo Zhao sonde les profondeurs de l'âme humaine en abordant des thèmes fondateurs comme l'amour, l'amitié, la différence, la mort et ce qui vient après. On s'immerge immédiatement dans l'intimité de ces portraits variés que relie un fil rouge, celui des choix inhérents à toute existence et leurs conséquences. Que ce soit la trajectoire de cette fillette protégée par son ange gardien ou celle de l'amitié sur fond de rivalité de ces deux étudiants en photographie persuadés de posséder le meilleure appareil, l'auteur surprend par ses chutes inopinées, teintées d'une belle humanité.
A la fin, on comprend que ces différentes tranches de vie sont tirées du registre de Yan Jing, un jeune homme dont la mission est d'exfiltrer les morts. « Parce que même si l'on a quitté ce monde, tout continue. »

Un roman graphique d'une très belle qualité littéraire à déguster dès 15 ans.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Avec Passeur d’âmes, Golo nous offre une série de tranches de vie teintées d’une aura magique plongeant le lecteur dans une Chine contemporaine en pleine effervescence, où l’on retrouve les visages tendres et expressifs chers à l’auteur. Saisis sur le vif à des instants charnières de leurs vies, les protagonistes – des adolescents en proie aux questionnements, confrontés aux rivalités et à la

Avec Passeur d’âmes, Golo nous offre une série de tranches de vie teintées d’une aura magique plongeant le lecteur dans une Chine contemporaine en pleine effervescence, où l’on retrouve les visages tendres et expressifs chers à l’auteur. Saisis sur le vif à des instants charnières de leurs vies, les protagonistes – des adolescents en proie aux questionnements, confrontés aux rivalités et à la fragilité de l’amitié – doivent faire des choix et, parfois un peu tard, en mesurer le poids. Flirtant avec le fantastique, le jeune dessinateur nous entraîne successivement aux abords d’un carrefour étrangement prédisposé aux accidents et dans une boutique de photo qui vend obstinément des appareils de la même marque. Sa langue imagée est aussi celle des symboles poétiques, où se croisent bateaux en papiers qui ne partiront pas, pastèques fraîches à croquer et ciels d’azur qui se parent soudain de nuages chargés… La formation impalpable des premiers chagrins et regrets ?

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