Si la bergamote m'était contée : le bonbon soleil

Hans Friedrich Godefroy Lillich venait souvent aider sa mère à l’auberge des Deux cerfs. Il était en particulier expert en confiserie et son rêve était d’inventer de nouveaux bonbons. Ce jour-là, il avait enveloppé les douceurs confectionnées dans une papillote où il déclarait sa flamme à la jeune Maria, fille du comte et de la comtesse von Linden. Contre toute attente, Maria lui donne rendez-vous et une idylle se noue entre eux. Pas question pour autant de l’épouser ! Peut-être que s’il devenait célèbre… ? L’action se passe au XIX° siècle, à une époque où Jean-Marie Farina fait fortune avec son eau de Cologne enrichie de bergamote, sorte d’orange amère dont le parfumeur a eu l’idée d’extraire l’essence.

Faire un bonbon à la bergamote ? Pour donner forme à cette idée, il faut aller chercher cette essence. Hans Friedrich part donc, muni d’un flacon magique donné par Maria. Il traverse les Alpes, atteint Bergame, est envoyé en Calabre pour rencontrer Paolo-le-sage. La bergamote a des vertus merveilleuses. Paolo le sage et François, un parfumeur lorrain lui apprennent qu’avant la révolution française, un bonbon à la bergamote régalait le roi Stanislas. Hans Friedrich s’y installe. Il réinvente le sucre d’orge. Toute la ville se presse chez le confiseur, mais pas de nouvelles de Maria. Un jour, une jeune femme frappe à la porte …

On n’arrive pas vraiment à s’attacher aux personnages, l’intrigue est convenue, sans suspense. On ne croit ni au conte évoqué par le flacon magique, ni à la quête de la bergamote. Les illustrations donnent un rythme à l’ensemble. Créer un bonbon par amour est une belle idée mais le bonbon soleil ne suffit pas à nous transporter !