C’est la nuit, Théo rêve. Etonné, il regarde sa chambre inondée. Dehors, l’eau a recouvert le paysage habituel, contraignant les lapins à grimper sur leur clapier. Une vache meugle sur le toit de son étable. L’eau devient plus froide. Le garçon, ses bottes vertes aux pieds, aperçoit maintenant un ourson blanc, accroché à un minuscule morceau de glace, reste de la banquise. Un groupe d’Inuits pagaie en direction de sa maison. Affolé, Théo court se réfugier chez lui…

Dédiée à ses sept petits-enfants, cette histoire signée Hans Traxler aborde frontalement les conséquences imputables au réchauffement climatique. Face à ce tableau noir que nous brosse l’auteur illustrateur allemand, on ne peut rester indifférent. Les humains, avec leur manie de voyager dans les airs et sur terre, sont coupables de ce vaste chaos. Face à cet implacable constat, le jeune héros de ce récit décide d’agir à son échelle en refusant de prendre l’avion. C’est en vélo, à proximité de chez elle, que la famille passe ses vacances ! Une histoire coup de poing qui promet de beaux débats dans les familles.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Et si on s'éveillait un jour en découvrant que le climat s'était déréglé ? Que le sens du Gulf Stream s'était inversé ? Et que les Esquimaux et les ours polaires fuyaient le grand Nord pour se rafraîchir dans le Sud ? C'est en tout cas ce que vit le héros du nouvel album de Hans Traxler, Théo et les bottes vertes. Un matin, sa chambre, sa maison et le reste du monde sont inondés. Habitations, voitures, iceberg et banquises dérivent à la suite. Et la situation n'a pas l'air prête de s'arranger...
Dans un cri, Théo se réveille en sursaut. Ouf, ce n'ötait qu'un cauchemar ! Mais quand son père lui annonce que, cette année, ils iront en Égypte pour les vacances, le garçon refuse de partir si loin, en avion. Les rêves sont parfois des sonnettes d'alarmes auxquelles il faut savoir prêter oreille...

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