Little Piaf (T. 2). L'incroyable arnaque

Little Piaf ne peut plus compter uniquement sur son habileté à l’épée, mais doit désormais comprendre « l’art de la finance ». En effet, la ville de Paris est prise de folie depuis que la monnaie papier a été inventée par un certain John L’Ô, et depuis qu’une poule géante, Pond’Z’y, délivre chaque jour un augure prometteur d’une bonne fortune financière. Bouquinette s’est même égarée en achetant une mine d’or au Pérou. Krak Karante, financier repenti, s’allie à Little Piaf pour faire revenir les Parisiens à la raison avant la catastrophe. Parallèlement, il s’agira de sauver la fortune de Blanche de Nevers, convoitée par son mari, tout en retrouvant la fille disparue de la dame.

Truffée de jeux de mots, débordante d’idées pas si farfelues, dynamisée par des illustrations dont on dirait qu’elles vont sortir de la page, l’histoire dénonce avec humour les méfaits d’une finance corrompue. Tous les rituels évoqués autour de Pond’Z’y prêtent à sourire, et dans le même temps invitent à observer (pour les plus grands) nos propres usages contemporains… Régulièrement, des encarts sous la forme de pages bleues expliquent aux jeunes lecteurs, encore avec drôlerie, les réalités auxquelles se réfère l’auteur. Toujours très intelligent et en verve, le roman se lit donc à plusieurs niveaux, entre cape et épée ou réflexion à propos du capitalisme. Dès 11/12 ans.