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Date de publication
Age-cible

L'été de mes nuits blanches

Sélection des rédacteurs
Roman
à partir de 15 ans
: 9782364745513
9.50
euros

L'avis de Ricochet

Gaël a seize ans, une grande sœur hyper-dynamique et enceinte, des parents plus que concernés par la planète, et un gnome dans la tête qui l’empêche de dormir. Quelle est sa place dans sa famille, au lycée et sur terre ? Un été en tant que saisonnier au château de Blois ne devrait pas manquer de lui donner la réponse.

L'été de mes nuits blanches est un roman d’apprentissage au ton enlevé, truffé de trouvailles originales. Le narrateur Gaël n’est d’abord pas franchement sympathique, centré sur ses problèmes alors que tout le monde lui dit qu’il serait plus heureux s’il s’intéressait aux autres. Peu à peu, sans s’oublier et sans s’assimiler à des parents sauveurs du monde, il va découvrir sa générosité et par là ouvrir ses horizons (et ses nuits).
En attendant, il nous fait bien rire avec ses observations caustiques, ses remarques qui piquent sur le monde familial (de la sienne à celle du petit Quentin qui a adopté ce grand dadais) et sur le monde du travail. Les passages sur les congés sont à ce titre inénarrables, et tout le monde reconnaîtra un collègue dans la panoplie déployée par l’auteure.
Pas timide mais en proie au spleen, Gaël s’attache alors aux pas d’un autre maudit, François Villon. Nous ne savons pas trop si sa poésie l’inspire ou le console, toujours est-il qu’elle le fait avancer sur la route chaotique de ses décisions. L’amour sera le dernier ressort à propulser Gaël dans le présent, et à lui faire oublier les anticipations vaseuses, rêveuses, de ses exploits. Très fin et très drôle, facile à lire, le roman s’apprécie cependant avec un recul, sans doute à partir de 15/16 ans.

« Mon portable a beuglé alors que j’étais douillettement installé dans un sommeil de niveau IV, le meilleur, le plus difficile à déloger. C’était le réveil que j’avais programmé la veille, et il a dû s’y reprendre à plusieurs fois avant que je ne rampe jusqu’à la prise pour lui couper la chique, à ce veau. » (p. 48)

Présentation par l'éditeur

Gaël traîne son mal être et sa culpabilité comme un fardeau. Sa soeur aînée, Alix, a toujours mieux fait que lui (pense-t-il) : brillante élève entourée d’une cohorte de copains/copines, noctambule avertie, elle a le sens du rire et de la joie, tandis que lui, Gaël, pleurniche sur son sort. Au lieu du périple en Australie dont il rêvait, le voici saisonnier au château de Blois dont sa belle-mère

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