Léopold Chauveau
Léopold Chauveau est un chirurgien, dessinateur, peintre, sculpteur et auteur français.
Après sa mobilisation comme chirurgien, durant la Première Guerre mondiale, dont il décrivit en tant que témoin les douloureuses expériences dans Derrière la bataille, en 1917, il abandonna le scalpel avec soulagement et se consacra, à partir de 1922, à ses multiples vocations littéraires et artistiques. Sa prédilection pour les Fables de la Fontaine et pour le Roman de Renart éclaire son goût pour le bestiaire, le masque, le travestissement et la satire sociale. Il a façonné dans le bronze des créatures fantastiques et peint à l’aquarelle des « paysages monstrueux », révélateurs de son âme tourmentée en cette dramatique période, où il perdit sa femme et deux de ses fils, Pierre (1915) et Renaud (1918). Pour eux, et avec leur collaboration, puis plus tard avec son petit-fils Gaspard, il inventa des histoires de bêtes, pleines d’esprit, de fantaisie, d’humour, qu’il rédigea tardivement, à partir de
Léopold Chauveau est un chirurgien, dessinateur, peintre, sculpteur et auteur français.
Après sa mobilisation comme chirurgien, durant la Première Guerre mondiale, dont il décrivit en tant que témoin les douloureuses expériences dans Derrière la bataille, en 1917, il abandonna le scalpel avec soulagement et se consacra, à partir de 1922, à ses multiples vocations littéraires et artistiques. Sa prédilection pour les Fables de la Fontaine et pour le Roman de Renart éclaire son goût pour le bestiaire, le masque, le travestissement et la satire sociale. Il a façonné dans le bronze des créatures fantastiques et peint à l’aquarelle des « paysages monstrueux », révélateurs de son âme tourmentée en cette dramatique période, où il perdit sa femme et deux de ses fils, Pierre (1915) et Renaud (1918). Pour eux, et avec leur collaboration, puis plus tard avec son petit-fils Gaspard, il inventa des histoires de bêtes, pleines d’esprit, de fantaisie, d’humour, qu’il rédigea tardivement, à partir de 1923. Ses contes furent agrémentés d’illustrations très spontanées, dessinées d’un trait de plume rapide et précis, dont la force naît de l’opposition entre le vide de la page blanche et les dessins à l’encre noire, aux audacieux cadrages. Humaniste et progressiste, il participa aux décades de Pontigny, en compagnie de son ami, Roger Martin du Gard, où il fit la rencontre, entre autres, d’André Gide, d’André Malraux, de Claude Aveline et de Paul Faucher. Il fut aussi l’ami de Pierre Bonnard, qui illustra deux de ses livres.
La première rétrospective de l’œuvre écrite, dessinée, peinte et sculptée de Léopold Chauveau « Léopold Chauveau, l’art et la littérature : les deux font la paire », eut lieu en novembre et décembre 2010 au centre culturel Aragon-Triolet d’Orly.