Mo Abbas
Mo Abbas écrit avec ses pieds. Poète arpenteur, la ville est son terrain de jeu. Dans ses balades, il se déplace sur la frontière ténue qui sinue entre le banal et l’incongru : tuyaux percés, trottoirs défoncés, immeubles en ruines, plaques de rues ou d’égouts rouillés, panneaux de signalisation, devantures de snacks, cris, bruits, voix, sons, klaxons, têtes, bêtes… Il observe et consigne tout, sur un morceau de papier ou dans un coin de sa tête. Et parfois… macadam !