Tana Hoban
Tana Hoban est née à Philadelphie le 20 février 1917 de parents russes. Après l'école des beaux-arts, elle se spécialise rapidement dans la photographie d'enfants, surtout pour la publicité. Elle vit en France depuis une quinzaine d'années. À dix-huit ans, elle entre à l’Ecole féminine de design de Philadelphie, l’actuel Moore College of Art. Elle reçoit une bourse qui lui permet d’aller étudier en Angleterre et aux Pays-Bas. De retour aux Etats-Unis, elle travailla comme graphiste et photographe pour divers magazines. Peu à peu, elle délaisse l'illustration pour la photographie et se spécialise vite dans la photographie pour enfants. En 1949, ses photographies sont exposées au Musée d’Art Moderne de NewYork. Edward Steichen, le directeur de la photographie du musée choisit une de ses photographies pour figurer dans la célèbre exposition The Family of Man. Elle collabore à des journaux aussi renommés et prestigieux que Vogue, Newsweek, Life, Look, Time…
À partir de 1960, parallèlement
Tana Hoban est née à Philadelphie le 20 février 1917 de parents russes. Après l'école des beaux-arts, elle se spécialise rapidement dans la photographie d'enfants, surtout pour la publicité. Elle vit en France depuis une quinzaine d'années. À dix-huit ans, elle entre à l’Ecole féminine de design de Philadelphie, l’actuel Moore College of Art. Elle reçoit une bourse qui lui permet d’aller étudier en Angleterre et aux Pays-Bas. De retour aux Etats-Unis, elle travailla comme graphiste et photographe pour divers magazines. Peu à peu, elle délaisse l'illustration pour la photographie et se spécialise vite dans la photographie pour enfants. En 1949, ses photographies sont exposées au Musée d’Art Moderne de NewYork. Edward Steichen, le directeur de la photographie du musée choisit une de ses photographies pour figurer dans la célèbre exposition The Family of Man. Elle collabore à des journaux aussi renommés et prestigieux que Vogue, Newsweek, Life, Look, Time…
À partir de 1960, parallèlement à son métier de photographe, Tana Hoban se met à explorer d’autres directions et se lance dans diverses expériences. Elle réalise des courts-métrages, inaugure un cours sur la photographie en tant que moyen de communication à l’Ecole Annenberg de l’Université de Pennsylvanie, crée une ligne de vêtements originaux, devint bénévole à l’hôpital général de Philadelphie…
Au début des années 1970, Tana Hoban choisit de ne plus utiliser les enfants comme modèles mais de s’adresser directement à eux à travers ses photos, en faisant des livres. C’est alors qu’elle rencontra Susan Hirschman, éditrice de Macmillan Books for Children. Cette rencontre fut capitale dans la vie de Tana Hoban. Deux albums furent aussitôt publiés : Look again et Shapes and Things. C’était le début d’une longue et passionnante carrière dans l’édition enfantine. Puis, advint ce que Tana Hoban appela “l’expérience de Bank Street” : des enfants de l’école de Bank Street à New York furent un jour questionnés sur ce qu’ils avaient vu sur leur trajet en venant à l’école. La plupart d’entre eux répondirent “Rien”. C’est alors que Tana Hoban décida de faire des photos qui inciteraient les enfants à regarder différemment le monde qui les entoure et à poser un autre regard sur leur quotidien. De cette expérience sont nés plus de cinquante albums qui constituent de magnifiques outils pédagogiques sur l’observation et la perception, utilisés par les écoles et les bibliothèques à travers l’Europe et les Etats-Unis.
Son éditeur français, Kaléidoscope, a publié une quinzaine de livres de Tana Hoban, le premier étant Des couleurs et des choses en 1990. Son autobiographie a été publiée en français par Les Trois Ourses à l’occasion de l’exposition Regarde bien, look again : les albums photographiques de Tana Hoban présentée à la Foire Internationale du livre pour enfants à Bologne en 2001. En couverture figure un portrait de Tana Hoban réalisé par Sarah Moon. Le même éditeur a aussi publié en 2001 un recueil de ses photographies personnelles intitulé Traces d’ancêtres perdus. En 2001 elle présentait à la Maison européenne de la photographie son très beau film Time now remembered.
Elle vivait à Paris depuis une vingtaine d’années avec son mari John G. Morris, qui a été entre autres directeur de l’agence Magnum, rédacteur photo du New York Times et correspondant à Paris pour National Geographic.