Pascale Bougeault
Après des études d’architecture et d’histoire de l’art qui ont alimenté sa culture et aiguisé ses dons d’observation, Pascale Bougeault, grande voyageuse devant l’Eternel, remplira ses carnets de nombreux croquis pris sur le vif, pleins de sagacité et d’humour, réalisés d’un pinceau rapide inondé d’aquarelle. Ces vues de paysages et d’architectures alternent avec de savoureux détails de la vie quotidienne et mériteraient d’être publiés comme le fut le « carnet du monde » consacré à la Guyane, édité par Albin Michel en 1992 dans une passionnante collection hélas ! disparue .Car elle a voyagé aussi en Inde, puis en Italie où elle fait de nombreux séjours, en Grèce, au Togo, au Mali, à Tahiti, aux Antilles, et, plus récemment, au Maroc et en Algérie. D’où son intérêt pour les Arts premiers auxquels elle a consacré un remarquable Petit catalogue réédité par L’Ecole des loisirs au printemps 2008.
Ses souvenirs de voyage ouvrent son jeune lectorat aux civilisations d’ailleurs . L’Afrique
Après des études d’architecture et d’histoire de l’art qui ont alimenté sa culture et aiguisé ses dons d’observation, Pascale Bougeault, grande voyageuse devant l’Eternel, remplira ses carnets de nombreux croquis pris sur le vif, pleins de sagacité et d’humour, réalisés d’un pinceau rapide inondé d’aquarelle. Ces vues de paysages et d’architectures alternent avec de savoureux détails de la vie quotidienne et mériteraient d’être publiés comme le fut le « carnet du monde » consacré à la Guyane, édité par Albin Michel en 1992 dans une passionnante collection hélas ! disparue .Car elle a voyagé aussi en Inde, puis en Italie où elle fait de nombreux séjours, en Grèce, au Togo, au Mali, à Tahiti, aux Antilles, et, plus récemment, au Maroc et en Algérie. D’où son intérêt pour les Arts premiers auxquels elle a consacré un remarquable Petit catalogue réédité par L’Ecole des loisirs au printemps 2008.
Ses souvenirs de voyage ouvrent son jeune lectorat aux civilisations d’ailleurs . L’Afrique lui a inspiré le climat et les tissus de ses adaptations de Kipling et des contes peuls, ainsi que la série, craquante, des Mimi. Des Antilles, elle a rapporté Lucette avec son joyeux Carnaval. Mamzelle et Peppino rendent compte avec allégresse de la présence animale dans la vie des petits caribéens.
C’est au Japon qu’elle a puisé l’inspiration des scènes du Bain. La plupart des livres qu’elle a écrits et illustrés avec grâce, légèreté et sensibilité prennent leur source dans sa vie personnelle comme les émouvants Croquis de maternité publiés aux éditions du Seuil.
Après une série d’aquarelles représentant les femmes de Beau Fraisier, un quartier populaire d’Alger, une récente résidence à Saint-Quentin-en-Yvelines lui a permis de continuer cette exploration de la vie quotidienne des familles magnrébines. Ces dessins, accompagnés de textes du poète Habib Tengour, feront bientôt l’objet d’un livre aux Editions de l’Amandier.
Elle a aussi généreusement suivi les tribulations des sans -papiers regroupés dans le gymnase de Cachan, d’où le beaux portraits des « Reines du gymnase » regroupés dans une exposition itinérante.
De son expérience de bibliothécaire, elle garde d’indéniables qualités de conteuse et une présence pédagogique précieuse dans les animations qu’elle mène avec brio auprès de jeunes publics qu’elle initie adroitement à l’ethnologie, à l’exotisme et au respect de l’Autre..
Janine Kotwica, avril 2008