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Date de publication
Age-cible

Boxap 13-07

Roman
à partir de 14 ans
365 pages
: 9782367406947
16.90
euros

L'avis de Ricochet

Dans un futur lointain, la planète est divisée en deux : d’un côté, la Cité (ou Lassité ainsi que la nomme ses habitants), une ville qui couvre la plus grande partie du territoire terrestre, et de l’autre, la nature, qui abrite une communauté de réfractaires au mode de vie consumériste urbain. Parmi ceux-ci, un jeune homme, Astur, voit le développement de la Cité comme une menace se rapprochant de plus en plus et est bien décidé à intervenir. Dans la ville, Aïleen est une jeune femme qui, à l’instar du reste de la population de sa classe, ne connait le monde qu’à travers des avatars et des décors virtuels. Cependant, après avoir reçu une promotion, elle découvre la vérité, et en est bouleversée. Aïleen va alors peu à peu se rebeller contre le système qui la gouverne…

Le concept très intéressant de ce roman forme une très bonne base, mais malheureusement, son traitement se révèle décevant. En effet, l’action tourne vite en rond, et les chapitres en deviennent répétitifs, autant du côté de la ville (ce qui est assez ironique compte tenu de son nom, Lassité, lassitude) que de la nature. On a parfois l’impression que le récit ne sait pas où il veut en venir, surtout vers la fin, qui introduit de nouveaux paramètres et rebondissements de manière quelque peu maladroite et empressée, dans ce qui paraît être la perspective de pouvoir faire une suite. Le manque d’action dans une histoire de science-fiction n’est pas toujours à déplorer, au contraire, la présentation de la société, miroir déformant de l’actuelle, et de sa manière de fonctionner est souvent pleine de richesses, et c’est aussi le cas ici. Toutefois, le ton employé n’est pas tout à fait adéquat selon moi. L’opposition entre la nature et la Cité, une idée qui n’est pas des plus originales mais qui demeure marquante et tristement réelle, est représentative d’un message écologique certes louable, mais amené de manière trop peu subtile, trop moralisatrice, comme si les adolescents, à qui s’adresse principalement ce roman, n’étaient pas conscients des problèmes climatiques ou sociétaux d’aujourd’hui. Boxap 13-07 est comparé à la série Black Mirror, ce qui est justifié, mais un des atouts de la dernière manque au premier : la volonté de se montrer métaphorique pour parler des risques liés aux technologies actuelles. De plus, l’histoire se perd un peu parfois, explore des pistes pourtant intéressantes qui n’aboutissent finalement pas ou n’apportent rien à son développement, telle une référence littéraire à l’Odyssée en lien avec le personnage d’Astur intervenant au début, qui laissait présager d’autres clins d’œil ou une aventure épique mais qui reste inexploitée. En parlant d’Astur, lui qui est censé être le héros intrépide se montre plutôt énervant et Aïleen n’est pas particulièrement attachante non plus. Le roman n’est pas totalement dénué de qualités mais laisse une impression d’insatisfaction qui sera peut-être comblée dans un deuxième tome, dont la parution semble probable à la lecture de la fin proposée ici.

Présentation par l'éditeur

Dans un futur lointain, la Terre n’est plus qu’une gigantesque ville, constituée d’impressionnants immeubles de béton de plusieurs kilomètres sans fenêtres. Aïleen est une jeune femme ambitieuse qui gravit avec facilité les échelons de cette société. Elle a tout pour être heureuse, et pourtant, elle se sent en permanence frustrée. Lorsqu’elle prend ses fonctions dans un nouveau poste à