Il y a un dinosaure dans mon cartable

Le jeune narrateur possède un dinosaure, un vrai, tout petit, si petit que personne ne le voit et qu’il peut le dissimuler dans la poche de sa veste et l’emmener partout avec lui. Mais, lorsque le dinosaure grandit, cela devient moins facile. Si on le laisse seul à la maison, il ravage la chambre par exemple. Si on l’emmène à l’école, ce n’est guère mieux et les catastrophes s’accumulent. Plus l’animal grandit, plus le garçon se fait gronder car les bêtises de son dinosaure le mettent en difficulté. Et le pire, c’est qu’on le rend responsable de tout cela. Personne ne voit l’animal, personne ne croit le garçon quand il s’excuse en disant que rien n’est de sa faute, que c’est le dinosaure qui …
Le nouvel album de Quentin Gréban parle de l’enfance, de l’imaginaire, des histoires que l’on peut se raconter pour se distinguer ou vivre mieux, de la réalité et du mensonge. Quand ces inventions prennent des proportions importantes et que le narrateur est confronté aux réactions de son entourage, cela devient très difficile pour lui. Les images complètent parfaitement le texte où jamais il n’est dit explicitement que le jeune garçon se ment à lui-même. Douces, rondes, tendres, malicieuses, elles montrent l’imaginaire de l’enfant et l’animal qu’il s’est inventé. On s’amuse alors à cherche le fameux dinosaure dans les détails d’une image, à suivre les traces de ses pas, à visualiser son ombre ou un petit morceau de son corps …
Une histoire drôle, touchante et ludique.