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Date de publication
Age-cible

Les petites misères

Sélection des rédacteurs
Album
à partir de 5 ans
: 9782889086474
17.90
euros

L'avis de Ricochet

Ce petit livre est atypique : une couverture sérigraphiée sur du carton gris, une reliure cousue apparente et trois bambins qu’on retrouve au fil des pages. L’album s’ouvre à la verticale : sur les pages oranges se trouve une phrase avec toujours la même structure, comme une ritournelle : « Misère, quand tu ramènes le hamster de l’école et qu’il disparaît dans un trou de souris. » Ou encore : « Misère, quand tu portes une salopette et que tes bretelles tombent dans les toilettes, et que tu dois les remettre. » Vous aurez compris le principe. C’est donc un catalogue de tracas, qui pour les adultes sont des petits soucis qu’on prend facilement à la légère, mais qui peuvent être la cause de gros chagrins ou de grands malheurs pour les petits.

Chaque situation est illustrée sur la page blanche en vis-à-vis d'un dessin enfantin avec des traits noirs représentant les enfants dans la situation évoquée. Très explicites, ils montrent des visages fermés, tristes ou moqueurs quand un groupe est représenté autour de l’enfant solitaire.

Ce livre peut être une fabuleuse occasion pour que petits et grands discutent ensemble des tracas, pour apprendre à relativiser mais aussi pour ne pas les prendre à la légère. C’est un joli objet, mais peut-être un peu fragile à la longue, qui fait enfin une place aux petits malheurs. Paru en 1965 aux Etats-Unis, il a été écrit et dessiné par une jeune autrice de vingt ans. Les situations qu’elle évoque n’ont pas pris une ride et restent encore d’actualité.

Présentation par l'éditeur

Le quotidien des enfants est jalonné de petits malheurs. Qu’il s’agisse de recevoir une pomme d’amour juste quand sa dent a choisit de se mettre à bouger, ou encore que tout le monde trouve une place sur une balançoire sauf nous. Mais ces tracas sont-ils insignifiants pour autant ? Rien n’est moins sûr ! 

Turbulents, cachottiers, maladroits, les narrateurs de ces micro-récits n’ont pas besoin de