Ma part de l'ours

Aurore dite Poule, la vingtaine, et Tim dit Ouest, l’adolescence à fleur de peau, vont rejoindre leur mère qui vit dans une maison de séjour psychiatrique des montagnes pyrénéennes. Une tempête les arrête en chemin, ils se perdent, puis atterrissent dans un village peuplé de gens libres n’ayant pas trouvé leur place dans la société occidentale urbaine. Et puis il y a Marie, la femme aux ours, qui elle vit carrément en symbiose avec la nature et n’apparaît qu’à de fugaces moments. Pour Poule et Ouest, c’est un moment de grâce, une révélation, une réflexion par l’expérience.

Ne cherchez pas de l’action, des rebondissements, un début et une fin : tout se passe au creux des montages et de la tempête de neige, dans un temps lent et qui laisse le menu, le frugal s’épanouir. Roman d’apprentissage et de choix, Ma part de l’ours laisse s’exprimer les valeurs de respect et de solidarité dans ce qu’elles ont de plus fort en se confrontant à la nature sauvage. Un peu onirique, diablement philosophique.