Plus bégayant que jamais, Bogueugueu est prêt à affronter une nouvelle année scolaire. Sous l’impulsion de son ami Ferdinand, il s’inscrit au groupe de théâtre. Ils doivent préparer la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Amoureux d’une fille de la classe, Bogueugueu va s’inspirer du stratagème de la pièce et demander à Ferdinand de déclamer à sa place quelques jolies phrases qu’il aura brodées pour sa dulcinée. La mort dans l’âme (il croit que Bogueugueu aime la même personne que lui), Ferdinand s’exécute… Rendez-vous est pris au gymnase, parmi les décors de Cyrano.

Dans ce cas précis, il est important que l’histoire soit racontée, comme toujours, par Ferdinand : la surprise finale n’aurait pas lieu d’être si cette condition n’était pas respectée. On retrouve avec plaisir des personnages désormais adoptés, un humour gentil émaillé de jolies trouvailles enfantines, et des illustrations sympathiques autant que colorées. Bogueugueu, c’est une affaire d’amour entre le lecteur et le héros, et on n’a pas besoin de Cyrano ! Reste que l’intrigue intelligente amènera sans nul doute à chercher de plus amples renseignements autour de Rostand… et ça, c’est du ludo-éducatif absolument génial.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

A la rentrée, Bogueugueu et moi avons retrouvé les copains, des nouveaux, et surtout une nouvelle, Salomé Duchausson, dont je suis tombé amoureux. Bogueugueu aussi, vu comme il bégayait avec elle. On s’est inscrits à l’atelier théâtre. La prof montait une pièce qui se passait au temps des mousquetaires, avec des scènes d’amour. Bogueugueu jouait le rôle de l’amoureux transi qui n’arrivait pas à trouver ses mots et Salomé, la belle à laquelle il se déclarait. Alors il s’est mis à écrire des petits mots en classe qu’il signait Cyrano, comme son personnage, et qu’il envoyait par la poste. Ça me tuait à petit feu jusqu’au jour où il a fixé un rendez-vous secret à son amoureuse et m’a demandé d’être son souffleur. Le plan a foiré mais j’ai eu la plus belle surprise de ma vie.

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