Cheval de guerre

A l’occasion de la sortie du film de Steven Spielberg, en février 2012, Gallimard jeunesse, l’éditeur de tous les romans de l’écrivain britannique Michael Morpurgo, réédite ce très beau texte agrémenté d’une couverture tirée du film.
L’occasion pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ce récit de s’y plonger, avant ou après le film.
Le narrateur est un cheval, qui raconte sa vie marquée par sa longue amitié avec Albert, un jeune humain, et par la Première guerre mondiale.
Séparé rapidement de sa mère, le poulain vit ensuite chez un fermier qui le maltraite mais qui, heureusement, a un fils, Albert. C’est Albert qui choisit le nom de son ami, Joey, qui l’aime et prend soin de lui. Mais la vie de Joey prend à nouveau un autre tournant. La guerre est déclarée et le père d’Albert vend Joey à l’armée britannique. Joey est désormais un cheval de guerre et, durant son entraînement, il rencontre Topthorn, un autre cheval. Les deux animaux partent pour le front et vivent leurs premières batailles.
Durant tout le conflit, les hommes comme les chevaux en voient de dures, mais Joey et Topthorn survivent tout en connaissant des fortunes diverses. Un jour cependant, les routes de Joey et d’Albert se croisent à nouveau.
Si l’on évoque très souvent la très dure existence des soldats dans la boue des tranchées durant la guerre de 1914 – 1918, on parle beaucoup moins des chevaux que montaient les cavaliers des deux camps et de leurs dures conditions de vie. Le récit de Joey, magnifique et émouvant, nous immerge dans cette réalité-là et l’on comprend que les chevaux ont été utilisés à toutes sortes de tâches et qu’ils n’ont guère été épargnés, eux non plus.

Michael Morpurgo a écrit une suite à ce beau récit, publié également chez Gallimard jeunesse,
« Le secret de grand-père ».