Strokkur le petit dragon et son papa sont bien intégrés au village d’humains. Strokkur adore jouer avec les enfants, tant et si bien que la jolie Violette vient déposer un bisou sur le museau du dragonnet. Oups ! Celui-ci rougit, bouillonne, et va cracher un gros jet de flamme dans son coin. Comment faire pour déclarer son amour quand on manque de carboniser sa dulcinée ? Le papa de Strokkur ne lui est pas d’une grande aide. Ce sont les événements qui vont favoriser le rapprochement entre Violette et le jeune dragon… Sûr de lui, la tête froide (c’est le cas de le dire), Strokkur peut enfin embrasser son aimée.

Illustrée avec un humour qui va toujours plus loin que le texte, l’histoire se lit d’abord comme une gentille fantaisie. On y parle d’amour enfantin, de jeux qui tournent mal, de solidarité entre les petits… C’est frais, raconté avec entrain. Mais à la réflexion, s’ajoutent des traits sur la différence et le fait de l’assumer, sur la confiance en soi qui ouvre toutes les portes, sur la transmission encore (entre Strokkur et son papa, déjà héros d’un premier album). Chacun choisira donc son niveau de lecture, sans se prendre les naseaux dans le feu : Strokkur est avant tout un adorable petit bonhomme, servi par un tendre récit et un dessin plus qu’expressif.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Strokkur, le dragon, aime jouer au square avec les enfants de la ville. Mais un jour, la jolie Violette lui fait un bisou sur la joue... Catastrophe ! Il est obligé de partir pour aller cracher un énorme jet de flammes ! Depuis, le jeune dragon a peur de faire du mal à Violette et fait tout pour l'éviter. Tout triste, il décide de demander l'avis de son papa. Si le conseil de son père ne résout pas son problème, il s'avère en revanche très utile pour venir en aide à Violette face à ce garnement d'Erwan... Tout ça mérite bien un bisou, non ?