Le garçon qui comptait les chiens

Trop de chiens dans le quartier, c'est l'argument avancé par la grand-mère de Louis. Parce qu'il n'a pas dit son dernier mot, son petit-fils, qui rêve d'avoir un chien, écrit une lettre contrariée (une méthode testée et approuvée par sa grand-mère) à la mairie. Comme cette autorité ne recense pas les chiens, Louis décide de le faire lui-même. Pendant ce temps, son aïeule œuvre, avec discrétion, tondeuse et pot de peinture, au réaménagement d'un parc interdit au public…

Engagée et légèrement révoltée contre les interdits ambiants, la grand-mère de cette histoire propose à son petit-fils d'agir: «Louis, dit-elle, parfois, lorsque tu veux que quelque chose soit fait, il faut le faire toi-même». Ce travail de recensement brosse le portrait de maîtres-chiens humoristique, poétique, drolatique. Bref, pas piqué des vers ! Chacun de leur côté, mais œuvrant au final pour la même cause, ce joyeux tandem poursuit son but et défie l'autorité, en transformant un terrain vague en parc à chiens. Une histoire joyeusement irrévérencieuse signée Philip C.Stead et Matthew Cordell, deux très talentueux auteurs illustrateurs américains devenus des incontournables de la littérature de jeunesse.