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Date de publication
Age-cible

Les pestaculaires (T. 1). Âge tendre

Bande dessinée
à partir de 11 ans
: 9782810204229
13.00
euros

L'avis de Ricochet

Régis Hautière et Arnaud Poitevin s’associent pour une nouvelle série aux titre et sous-titre transparents « Les pestaculaires », avant-série des « Spectaculaires ». Les jeunes lecteurs·rices y découvriront l’enfance des héros. Un avertissement humoristique l’annonce, « quand on sera grand on sera spectaculaire ».

Intéressons-nous au tome 1, sous-titré Âge tendre

En ouverture, quatre personnages de 6 à 12 ans, archétypaux bénéficient d’une présentation classique qui renvoient à l’univers de Sans Famille, des romans sociaux du XIXe siècle mais aussi à l’atmosphère de La Guerre des Lulus. Ces bédéistes connaissent parfaitement leur public et jouent sur la connivence, plaisir si particulier des séries.
 

L’action se situe à Paris, clin d’œil à la tour Eiffel en construction, Montmartre et ses moulins, les fortifs. Tout de suite, pleins feux sur Pétronille la petite délurée, longue mèche sur l’œil, répartie offensive, elle passe de l’orphelinat à une famille adoptive de truands.

Les atmosphères travaillées suscitent le sourire et la sympathie : le marché aux poireaux comme un écho de la marchande de poissons d’Astérix, les commérages du petit peuple, le personnage du « chinge » Caouète et ses allures de Spirou.

Gags et langage se partagent l’ atmosphère joyeuse : Charlotte, une jeune spectatrice cultive le parler enfantin « c’est qu’est-ce que j’ai dit », Pétronille alternativement adroite/maladroite lors de ses lancers de balles, jongle à bon escient pour viser un malfrat.

L’histoire repose sur un dilemme : comment éviter qu’un inventeur soit dépouillé et zigouillé par la famille adoptive de la petite ? Pétronille se range immédiatement dans le camp des « saltimbranques ».

Le dessin classique du mouvement, des prises de vue, joue tout son rôle dans l’action et l’humour. Par exemple, lorsque Pétronille réveille le propriétaire chez qui elle s’est introduite et qu’il cherche l’intrus, lors du gag du linge à étendre qui se transforme en diversion ou au moment de la course poursuite, nous pensons aux cavalcades des films muets et tout fait mouche.
 

Au démarrage de la série, les auteurs nous amusent par une lutte entre bien et mal de fantaisie. Elle naît de la rencontre de ces deux univers marginaux dans un rythme très vif et gentiment caricatural.

La colossale ellipse de fin est très drôle : dans un Paris où la tour Eiffel est achevée, l’inventeur discute avec Jules Verne devant Léontine qui joue de l’orgue de barbarie … On attend la suite.

Présentation par l'éditeur

Paris, 1888. La petite Pétronille, âgée de six ans, découvre avec émerveillement la ville lumière. Elle vit dans le maquis de Montmartre dans une famille d'accueil, Les Roublot. Couple de crapules, ceux-ci enseignent à la petite fille les bases du cambriolage. La nuit, ils l'obligent à s'introduire dans des maisons bourgeoises et, le jour, ils la laissent livrée à elle-même. En explorant le

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