André François
André François est né en Roumanie en 1915. Il suit l'Ecole des Beaux-Arts de Budapest, puis, à partir de 1934 arrive en France. La il est étudiant à l'école de A.M. Cassandre. 1939 marque un tournant dans sa vie : il prend à cette date la nationalité française, troque son nom contre celui de François et épouse une jeune anglaise, Margaret Edmunds, avec qui il va traverser le siècle. Graphiste, mais également peintre et sculpteur, il collabore à de nombreuses revues, dont Punch, New-Yorker, Nouvel Observateur. André François a également réalisé de nombreuses affiches et a écrit une bonne dizaine de livres pour enfants.
Peintre, sculpteur, décorateur de théâtre, André François est un grand nom des arts graphiques. Son regard est celui d'un humoriste parfois amusé, souvent féroce. Sa manière est de contaster une idée par une représentation imagée imprévisible mais logique par rapport au discours. Le surréalisme du banal quotidien le fascine. Par sa centaine d'affiches publicitaires, par
André François est né en Roumanie en 1915. Il suit l'Ecole des Beaux-Arts de Budapest, puis, à partir de 1934 arrive en France. La il est étudiant à l'école de A.M. Cassandre. 1939 marque un tournant dans sa vie : il prend à cette date la nationalité française, troque son nom contre celui de François et épouse une jeune anglaise, Margaret Edmunds, avec qui il va traverser le siècle. Graphiste, mais également peintre et sculpteur, il collabore à de nombreuses revues, dont Punch, New-Yorker, Nouvel Observateur. André François a également réalisé de nombreuses affiches et a écrit une bonne dizaine de livres pour enfants.
Peintre, sculpteur, décorateur de théâtre, André François est un grand nom des arts graphiques. Son regard est celui d'un humoriste parfois amusé, souvent féroce. Sa manière est de contaster une idée par une représentation imagée imprévisible mais logique par rapport au discours. Le surréalisme du banal quotidien le fascine. Par sa centaine d'affiches publicitaires, par ses couvertures de magazines en Grande-Bretagne, aux USA, en Suisse et en France, il est devenu l'un des maitres reconnus sans conteste par la nouvelle génération des affichistes et des illustrateurs.
Dans l'édition pour la jeunesse, il a été le complice de Jacques Prévert, de Jean l'Anselme. Tout seul, il a dans les années 50/60 offert aux enfants des objets livres dont on remarquait aussitôt l'authencité et dont le contenu permettait une lecture jubilatoire. Comme si, sous un regard critique de caricaturiste, la tendresse avait toujours sa place.